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Corbeil

22 avril 2012

Par Cécile

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Départ à l'heure en ce beau dimanche ensoleillé de printemps (et jour d'élection présidentielle).

6 participants : 5 hommes (Christophe, Gilles, Vincent B, Pierre et Benoit) + 1 pipelette ("Cécile, tu ne pourrais pas te taire un peu ?!")

Parcours ludique pour les pirates de Corbeil-Essonnes, entre passages sous les arceaux, avec lancer de pagaie au dessus et "rattrapage" derrière avant qu'elle ne se plante à la verticale dans l'eau... entre quelques portes "battantes" à perches suspendues zébrées blanc et rouge, ou blanc et vert...

Petits virages, et travail technique (stops, bacs, reprises, prise de vague et passage des sauts) dans la descente entre portes et rochers, au milieu des rapides et des joncs...

Petites émotions sans gravité, quelques bains (Vincent et Cécile) et des esquimautages très impressionnants (Benoît)...

Et, pour couronner le tout, dernier petit exercice de sécu après avoir remonté les kayaks sur la berge : descente dans l'eau de quatre kayakistes dans le parcours de rapides, les pieds en l'air et en avant, attention au coccyx au passage des sauts ("ah, c'qu'on est bien quand on est dans son bain !") ... avec haltes sur rochers et descente en "petit train" en bas de piste, et rattrapage au lancer de lasso par un cinquième kayakiste depuis la berge...

Petite douche pluviale au moment de se changer pour bien rincer les affaires mouillées, puis pause casse-croûte sur aire de jeux "sous le soleil exactement" avant de repartir, quelque peu rouillés pour certains, mais bien oxygénés dans l'ensemble, pour un retour à la base sans trop d'encombres...

Cécile

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Descente de Cure express

15 avril 2012

Par Christophe

Gilles, Christophe, Tristan, et Antoine (de l'ACBB)

Le matin

Minimum syndical de participants pour ce premier lâcher d'eau sur la Cure de l'année : tout le monde est en vacances, Vincent Moniteur a une tendinite, et Édouard est privé de sortie. Vincent nous a recruté Antoine, de l'ACBB voisin, nous sommes juste assez nombreux pour partir dans des conditions de sécurité raisonnables.

Reprise en eau vive après un an pour Antoine, premier retour sur la Cure depuis deux ans pour Christophe, première sortie d'eau vive en milieu naturel pour Tristan : on décide de se la jouer tranquille, ça sera Montal-Vieux-Dun pour tout le monde. Et quelqu'un a subrepticement reculé l'heure du départ : on ne part “qu'à” 7 heures du matin.

Vu le petit nombre de participants, on prend le Berlingo, qui coûte moins cher en essence. Mais qu'est-ce qu'on se traîne... Entre le trajet et les navettes, on ne démarrera la descente qu'à midi.

Temps pourri, pluie, vent, froid. 3°C à 10h du matin. Juste au point de départ, un beau panneau de signalisation "Chaînes obligatoires, pneus neige admis". Ambiance. Le kayakiste futé apprend à se changer en économisant la chaleur : avoir les jambes et les fesses à l'air pendant qu'on enfile le bas n'empêche pas de garder anorak et écharpe en haut.

Minimum syndical aussi en ce qui concerne le lâcher d'eau, il y a tout juste 41 cm d'eau au Montal : on a le droit de naviguer, mais on va sentir les cailloux.

Première descente sans histoire, ça bouge gentiment mais on est venu pour ça. Christophe ouvre, Gilles ferme. Tristan est surpris/déçu de constater que les stops sont beaucoup moins visibles et nets qu'à Cergy, Chelles, ou Saint-Pierre de Bœuf : c'est ça, le “milieu naturel”, coco.

Seuil du Moulin sans problème. Tristan, voyant l'étroitesse et le peu de hauteur du pont : « On ne va pas passer là ?». Mais si, tu peux. D'ailleurs c'est fait, tu es passé.

Suite peinarde, quelques cailloux affleurant l'eau, qu'on voit au dernier moment. Ou pas. C'est rigolo, ça fait tremplin. Ou pas. Néanmoins il n'y aura pas de gamelle. On joue un peu sous le pont “à la corde”, avant de se retrouver au saut de la Duchesse. Gilles, toujours joueur, se fait une frayeur en passant à gauche, à la limite du remous, et de la gamelle, mais même pas.

Joie mauvaise des autres quand Christophe se cravate à 50 m de l'arrivée. Même pas tombé même pas mal mais ça a été juste.

L'après-midi

Vu l'heure déjà avancée (on ne vous la dira pas), on ne traîne pas pour déjeuner, avant d'attaquer la deuxième descente. On décide de ne pas tenter les Îles Ménéfrier, étant donnés la quantité de cailloux et le petit nombre de kayakistes pour assurer la sécu.

Pour compenser et rajouter un peu de fun, Gilles propose d'attaquer 800 m en amont du Montal, sur la fin de la Truite, juste en aval du saut ... de la Truite.

La Truite, ou plutôt la Berezina-en-Morvan.

Ça a beau être le “bas” de la Truite, c'est la Truite quand même. Dès les premiers mètres, on constate qu'entre le classe II du Montal, et le classe III de la Truite, il y a une différence de... classe.

Pas beaucoup de stops non plus. On s'arrête comme on peut, dans les “stops pourris de Christophe”, dira Tristan. Me fait rigoler, tiens, je disais la même chose des stops pourris de Sylvain il y a quatre ans. La pourritude, c'est une notion relative.

Pourritude ou pas, Tristan manque son deuxième stop : rocher égale cravate, égale retournement, égale gamelle. On se met à trois pour récupérer les morceaux : Christophe récupère le bateau, Antoine la pagaie, et last but not least, Gilles le loupiot. En voulant ensuite aider Antoine à prendre la pagaie, Gilles se plante.

On se regroupe tant bien que mal, et on repart. C'est le tour de Christophe de se cravater au départ. Série de bisous-caillou frénétiques, rien n'y fait, le bateau penche de plus en plus, c'est le caillou qui va étreindre le kayakiste. Christophe s'éjecte du bateau 3 secondes avant la cata. Pas mouillé (ou presque), mais vexé, et il faut quand même vider le bateau.

Avec tout ça, on a dû mettre une demi-heure pour faire 800 m. Yeah. Nous sommes tous contents de voir apparaître le pont du Montal, qui annonce la zone plus calme, froid et fatigue commencent à se faire sentir.

Antoine en profite pour se relâcher et faire parler de lui à son tour. Caillou sournois, prétendra-t-il, fausse gîte (ça je l'ai vu, je peux témoigner), appui manqué, gamelle. Chute de pure fatigue. Antoine se tire d'affaire tout seul, et on repart.

Un peu moins de stops (quoique), moins longs en tout cas, passage du Moulin, on ne traîne pas trop, à peine un petit jeu avec la corde du Pont-à-la corde. Un blaireau mouillé qu'on ne dénoncera pas échappe, par deux fois, de justesse à la gamelle en appuyant sa pagaie sur le fond. Qui a dit “tricherie” ? Puis on arrive au saut de la Duchesse.

La Duchesse est certes une grande dame, mais faudrait voir à ne pas trop la chatouiller. Antoine va l'apprendre à ses dépens (tu vois Antoine, qu'on parle aussi de toi). Il se plante bêtement en sortant du saut, tente vaillament, courageusement, de faire des appuis. Vainement, aussi. Le bateau se sauve, Antoine lui “court” après. Vous avez essayé de crawler avec une pagaie, vous ?

C'est finalement Tristan qui réussit son premier sauvetage de bateau, en envoyant judicieusement le bateau dans un contre. Petit kayakiste deviendra grand.

C'était la dernière gamelle, et la suite se passe sans problème. Pas le temps de faire une troisième descente, et de toute manière tout le monde est fatigué. Ça n'aurait servi à rien de se lever plus tôt.

Dégustation de la célèbre gaufre de la célèbre pâtisserie de Quarré-les-Tombes avant de repartir.

Je ne sais pas si c'était le conducteur, ou le Berlingo, qui était fatigué, mais je jurerais qu'on a mis plus de temps pour rentrer. En tout cas, pas d'embouteillages. Royal.

Tout le monde chez soi pour 22h30, crevé, caillé, mais bien marré quand même. Venez plus nombreux la prochaine fois.

Christophe

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La baie de Somme

1er avril 2012

Par Marie & Mary  Photos La vidéo des phoques

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Cécile, Dominique, Joël, Mary, Marie, Philippe (du BAC) avec sa pirogue polynésienne et Vincent A.

Ceci n'est pas un poisson d'avril : randonnée de... 25 kilomètres, sur une durée de 6 heures. Voici le parcours précis (n'hésitez pas à afficher la carte IGN et à zoomer) :
http://www.calculitineraires.fr/index.php?id=181038#map

Le soleil n'est pas encore levé, en ce dimanche 1er avril lorsque nous nous retrouvons à la base nautique à 7 heures. Nous espérions partir à l'heure du lever de l'astre, à 7h27 selon l'éphéméride du jour.

Nos 6 kayaks ayant été chargés la veille, il ne restait plus qu'à fixer la pirogue polynésienne de Philippe. Cependant, notre méthode d'attache des kayaks n'a pas eu l'air de satisfaire notre cher moniteur car, tranquillement installés dans le véhicule, nous voyons Vincent désangler puis resangler certains kayaks. Et dans la précipitation, nous avons même failli laisser un kayak sans aucune attache, mais Vincent a l'œil sur tout, fort heureusement !

Finalement, nous partons à 7h49, conduits par notre première pilote, Cécile, laquelle nous arrête un peu plus tard sur l'aire de Hardivillers afin de profiter d'une pause muffin au cappuccino, chocolat chaud et autre café.

Le soleil est au rendez-vous même s'il fait 0°. Joël reprend le volant et dehors la température ne fait que monter, 4°, 6°, jusqu'où irons-nous ?

10h46 : nouvelle pause pour remplir la cuve d'essence à Saint-Valéry sur Somme, autant dire que nous sommes presque arrivés. En direction du Cap Hornu, nous pensons être victimes d'une hallucination collective : en plein désert (presque mongol), une yourte blanche se détache sur fond de pré vert. C'est le début des prés salés où paissent moutons et agneaux.
C'est le signe que nous y SOMME et que le bonheur est dans le pré... salé !

Aujourd'hui, le cœfficient de marée est faible : 32 le matin et 35 l'après-midi ; la marée est descendante jusqu'à 14 heures.

Nous décidons de déjeuner avant d'embarquer afin de prendre des forces et il en faudra ! Damned ! Le balancier de la pirogue de Philippe s'est cassé pendant le transport. Vincent, astucieux et bricoleur l'aide à réparer l'engin grâce à quelques bandes de chatterton et de chambre à air, fort utiles en pareilles circonstances.

Conseil du jour : toujours prévoir tournevis et gros scotch à chaque sortie !

Mise à l'eau vers 12h30. Nous filons, portés par la marée descendante, environnés par un paysage grandiose de dunes à perte de vue et personne aux alentours. Nous suivons le chenal de la Somme entre bouées vertes et rouges, à bâbord et à tribord.

Il fait beau, chaud, tant de sable fait dire à Mary que nous serions presque au Qatar !

Soudain, une grosse tête noire luisante et moustachue émerge à côté du kayak de Joël. Nos amis les phoques nous encerclent ; une colonie se dore au soleil attendant, en stars, que Dominique les prenne en photo, eux et leurs si jolis petits minois.

Très curieux, se dandinant sur leurs nageoires et se laissant glisser sur les pentes ensablées, ils n'hésitent pas à se jeter à l'eau et à venir nager autour de nous, pour notre plus grand bonheur.

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Nous passons la pointe du Hourdel et après 2h30 de navigation faisons une halte bien méritée sur la plage de Cayeux sur Mer. Nous avons ainsi profité d'une séance gratuite de massage sur galets chauds le temps d'une petite sieste. Mais point trop n'en faut ou « faut pas pousser Mémé dans les orties », Vincent nous rappelle à l'ordre après ces 30 minutes de bien-être, il faut repartir, la mer va remonter et il va falloir profiter de la bascule du courant.

En attendant, le retour est plutôt salé car, entre Cayeux et l'entrée du chenal, nous luttons contre le vent qui s'est mis de travers et s'est renforcé (3-4 beaufort). Comme si cela ne suffisait pas, un banc de sable nous arrête car il n'y a pas assez d'eau. Il faut mettre pied à terre, enfin à sable, et traîner ou porter, c'est selon, les kayaks sur 200 mètres.

Cette fois, c'est gagné : le vent nous pousse dans le dos et le courant remontant la baie est avec nous. Vincent nous demande de bien garder le cap à tribord et de longer la dernière digue, qui semble interminable, mais vraiment interminable !

Nous voyons au loin notre camionnette stationnée mais c'est comme si elle reculait à mesure que nous pagayons, comme dans un mauvais film d'angoisse « la digue infernale» ou « le camion de l'angoisse ».

Les derniers coups de pagaie sont véritablement éprouvants.
Au total 25 kilomètres en 6 heures de navigation.

Nous repartons satisfaits : du soleil, des phoques, des dunes grandioses plein les yeux, malgré la fatigue immense et des courbatures dans tout le corps !

Il est 19h30 et nous quittons le Cap Horn(u) pour 3 heures de route.

Marie M. avec l'aide précieuse des notes prises sur le vif par Mary D.

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