Le Loing
3 juin 2012
Par Vincent A. Photos d'Élise
Merci Élise pour les photos du Loing disponibles aussi rapidement. La journée s'est très bien passée, en bateau de descente, avec quelques bains sur quelques passages (les photos vous montrent les plus beaux). Le sourire sur chaque photo, tout le monde a bien progressé. Parcours de Gretz sur Loing à Moret sur Loing 15km, départ à 10h30 sur l'eau, arrivée vers 13h30.
Élise niveau quasiment experte grâce à son long vécu de kayakiste surtout en eaux vives, la joie de naviguer se voit en elle, en glisse et en technique. Cécile qui s'est bien appliquée sur la gestion de son bateau, elle a gagné en efficacité sur la technique malgré, quelques dénages (beaucoup moins qu'avant) et en gestion de l'effort.
Dominique qui était un peu stressée sur la Seine, avec quelques bains en cours de séance, était bien détendue aujourd'hui, encore hésitante sur ses gîtes pour assurer la direction de son bateau. Marie et Corinne les deux “vétérans” que l'on n'arrête jamais, elles en demandent toujours plus en navigation, elles sont en progression constante, rien leur fait peur.
Pour les jeunes :
Maxime la force brute, toujours aussi bavard, il ne changera jamais,
Quand il veut il fait de très bonnes choses techniquement mais cela reste
encore assez irrégulier dans la concentration. Il n'a peur de rien. Il
esquimaute dans n'importe quelle situation avec toutes sortes de pagaies.
Édouard un peu râleur et négociateur par moment, se débrouille très
bien ; par contre lorsque quelque chose ne lui plaît pas, sa
concentration plonge, mais cela va venir avec le temps.
Tristan, le technicien, progresse de plus en plus vite grâce à une
bonne concentration sur ce qu'il fait, cela se voit sur la photo. Il se
fait plaisir en naviguant. En fin de descente il a réussi à sortir trois
esquimautages d'affilée en bateau de descente, en central, ce qui le rassure et
le pousse vers l'avant.
Pour conclure :
N'ayez pas pas peur de la discipline descente : plus on en fait, plus on
progresse, un bain ou plus n'est pas un échec mais une remise en
situation, qui pousse à corriger son erreur et à progresser.
N'ayez pas peur de l'eau, cela remet souvent les idées en place en termes de progression.
L'embarcation est peu stable au début, mais fait travailler la technique, l'équilibre et le contrôle de la gestion du corps. En comparaison le kayak de mer est stable mais, niveau technique, reste assez faible.
Au final cela reste un bateau très “fun” en rivière. Travailler sur les bateaux de descente (directeurs) et slalom, et sur ceux de rivière (manœuvriers) va vous apporter deux aptitudes de navigation qui vont se combiner sur le milieu de pratique.
Une fois la base acquise, vous allez vous amuser dans cette discipline.
Vincent A.
La Loue et l'Ognon (Doubs)
17-20 mai 2012
Par Christophe
Vincent B, Pierre & Francine, Jean-Marc, Cécile, Christophe.
Sortie dans le Doubs, sur l'Ognon et la Loue, pour ce week-end prolongé de l'Ascension. Sortie bien sympathique. Temps très moyen, mais on est globalement passé entre les gouttes. Temps superbe dimanche matin, et au moment de rentrer, il n'a commencé à pleuvoir qu'une fois tout le matériel installé dans la voiture, et tout le monde rangé dans la remorque.
Premier jour sur l'Ognon, arrivée à Vorez (là où se trouve le club de Marlène), hyper calme hyper plat. Un seul seuil un peu rigolo, où Vincent Braysident s'est dégonflé, mais s'est baigné en débarquant pour son portage. Il y a une justice.
Les trois autres jours, navigation sur divers tronçons de la Loue, en amont et en aval d'Ounans. A chaque fois, du plat avec un peu de courant et quelques seuils assez rigolos, avec de belles vagues bien joueuses (5 à 6 seuils sur chacune des descentes). On avait consulté le topo avant, donc pas d'inquiétudes particulières avant de se lancer dans les descentes.
Sur chacune des 3 descentes, un seuil bien carabiné (classe III) avec 10 à 20 m de train de vagues et d'adrénaline. Du coup Vincent, qui avait lu aussi le topo, n'a plus navigué, et nous a fait les navettes, ce qui nous a fait gagner du temps.
Une mention spéciale pour l'avant-dernier seuil de dimanche matin.
Le topo-pour-néophytes-en-canoë-de-location le mentionnait “noir”, et débutants-et-enfants-débarquement-obligatoire. Exactement comme celui de la veille, qu'on avait refait pour rigoler, quoi... Tu parles. En plein milieu, une superbe vague d'un mètre, qu'on ne voyait pas depuis le départ, bien creusée bien courte bien raide bien en biais bien sal... . Même en étant prévenu, tout le monde “y est passé”, avec 15 mètres dans les rochers accroché à son bateau. Ma fesse droite s'en souvient encore, ça m'apprendra à négliger la position de sécurité. Seul Jean-Marc avec son gros Idaho y a échappé.
Mention spéciale également pour Cécile qui, il y a encore moins de trois mois, se vautrait bellement sur le Loing : elle a tout passé nickel, superbement équilibrée, avec les bons coups de pagaie et les appuis qu'il fallait. Je l'ai même vu se marrer. Sauf sur le dernier seuil, mais celui-là était hors concours.
Samedi soir, restaurant gastronomique à Parcey (mais où Vincent va-t-il chercher toutes ces adresses ?).
Et samedi matin, il y avait eu la visite de la fameuse Saline Royale d'Arc-et-Senans.
Le camping de jeudi soir mériterait aussi d'être raconté (sanitaires en réfection...), mais j'ai un peu sommeil.
Et zéro embouteillage au retour, un dimanche d'après Ascension, grâce aux choix d'itinéraire éclairés de Pierre.
Venez plus nombreux la prochaine fois, on s'est bien marrés.
Christophe
Le Chalaux
6 mai 2012
Par Vincend
Photos sur l'album d'Elise. ou chez nous.
Est-ce bien la peine de raconter notre énième sortie sur le Chalaux ? Les récits abondent tellement sur le site qu'on sait tous déjà ce qui s'est passé sans même avoir besoin d'y être allé. Oui, les néophytes se sont fait surprendre par Big. Oui, on est plusieurs à s'être vautrés dans la Perte des Veaux (et même Courtibas, on ne dira pas qui...). Et oui, on a quand même tous apprécié cette magnifique rivière.
Ça n'empêche, deux ou trois inédits me poussent à raconter quelques lignes.
5 participants : Vincent A, Olivier C, Elise B, Tristan, Vincent D.
Il y a eu d'abord eu cette cascade de désistements pour une sortie qui s'annonçait plutôt fournie. On est passé de 12 inscrits à 5 en quelques jours. La raison ? Forcément les élections, nous aurions dû l'annoncer sur le site... Si, si, les élections... La preuve, il n'y avait guère que 3 ou 4 kayaks en plus des nôtres ce jour-là sur la rivière. Eh oui, l'ASK était le club majoritaire sur le Chalaux ce dimanche 6 mai. Le lâcher d'eau semble avoir été programmé rien que pour notre club (c'est faux, nous avons vu passer 3 rafts).
Mises à part les péripéties habituelles, nous avons donc fait deux petites innovations. Tout d'abord, Olivier et Vincent A ont inauguré le passage sur la dalle de gauche à la Perte des Veaux. Ça passe tout seul. Mais notre vénéré mono nous déconseille : si on se rate, ça peut se terminer en coincement cravatogène avec double rappel méchant... Moralité, nous n'avons eu d'autre choix que d'aller nous vautrer au milieu de la machine à laver. Ça, pour rincer, ça rince (Tristan, Vincent D...)
Reste l'autre : le passage de Courtibas directement par-dessus la dalle. C'est pour avoir raté le stop juste au-dessus que j'ai été amené bien involontairement à tenter l'acrobatie. Comme il avait beaucoup d'eau, c'est passé. C'était bizarre et un peu chaotique, mais c'est passé. Olivier a tenu à valider l'option. Il est passé aussi. Mais bon : on déconseille, ça racle, ça peut coincer et ça ne met pas vraiment en valeur le talent du kayakiste.
La bonne nouvelle, c'est que le désistement des kayakistes s'est transmis à l'autoroute. Hier nous avons battu le record de vitesse de retour à la base : hors de l'eau à 17h30, retour à la base à 21h30, gaufres comprises. Pour la première fois, nous sommes rentrés avant la nuit.
Dernier mot de la part d'Elise : Chapeau à Tristan, 12 ans, même pas 1 an de kayak et déjà un 1er Chalaux descendu avec brio. Je confirme : la sécu encordée dans la Perte des veaux, ça sert !
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