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Cure express
25 octobre 2009
Par Gilles Photos
Puisque c'est express, on va faire “Cure”, mais minuté pour mémoire.
06h30 RdV base, équivalent 7h30 heure d'été.
07h15 Départ des trois mousquetaires : Christophe, Sylvain, Olivier C. et Gilles dans 2 voitures perso, la remorque étant indisponible.
10h30 Arrivée tardive au Montal, question de style : pour cause de vitesse maxi 110 km/h (en descente), finalement pas besoin de détecteur de radar mobile genre Coyote.
Christophe, conducteur, et Gilles, rongent leur frein à regarder dans le rétro où se trouvent Sylvain et Olivier.
11h30 Navette effectuée jusqu'à l'arrivée des Îles Ménéfrier(s?). Effectuée, mais l'eau aussi est en retard !
Seulement 33 cm à l'échelle du Montal, le mini pour naviguer étant 40. Encore un peu d'eau s'il te plaît, monsieur EDF-plus.
Quelqu'un-a-t'il pensé à vérifier si le lâcher est maintenu ?
Devinez qui pose la question l'air fâché ? ( J'offre un demi-paquet de cacahuètes au premier qui trouvera ; offre valable jusqu'au 7 nov 09. )
18°C, on ne peut pas tout avoir.
11h45 Descente : rassurés par un moniteur fataliste : « tu évites les deux premiers rochers mais pas le troisième ».
OK, cours de bas débit pour tout le monde, vive le polyéthylène, ça se raye mais ça se casse pas.
En gros, s'il y a beaucoup d'écume blanche, tu sais qu'il y a un rocher, mais aussi qu'il y a beaucoup d'eau et que ça doit passer en râclant.
Si tu restes dans le noir, là tu ne vois pas les pleureurs-surprises.
Bisous-cailloux, cravates, contre-gîtes anti-pleureurs, sondage instructif au saut du Moulin (un énorme rocher immergé à 15cm), Duchesse sous sécu... oui, ça se fait des fois !
Tout le monde est chaud ?
Chaud et avec des crampes aux avant-bras pour Gilles : on passe son temps à pagayer pour shunter les rochers, sinon au bain.
Direction les Ménef., c'est toujours aussi intéressant cette partie.
C'est le moment de choisir ses trajectoires et de scruter les rochers, le débit est parfait, dixit un autre moniteur au Vieux Dun.
On suit le maitre zen Sylvain. On s'éclate à chercher des stops. Et le petit plus, c'est que 90% des stops se font avec des rochers immergés invisibles gamellisants.
Olivier incroyable de facilité en stop, bac, trajectoire ; on croirait qu'il est en 3ème année ! (Je veux faire un stage d'une semaine, sinon j'arrête de respirer. Olé !)
Le passage-clé est enquillé en tête par Christophe déchaîné. Son kayak paraît trop bien. Ah, un scoop... il va faire la haute-Cure, les Sept-Taureaux, le Gouloux, le 7/8 nov avec Léonard !
15h30 arrivée fatigués, affamés, on renonce judicieusement à tenter un Ménef-bis grâce à Christophe. De nuit (17h30) avec l'eau s'arrêtant à 18h00 et plus, c'est pour plus tard quand on aura vraiment tout fait sur la Cure.
17h15 retour après navette au Montal. Café à Quarré-les-Tombes.
21h00 Base militaire nautique de Sèvres : non Monsieur on ne s'est pas arrêtés pour bouffer en route !
Simplement les embouteillages à Evry. Et Sylvain, de nuit, quand il discute, il conduit entre 75 et 95 km/h.
Heureusement les deux compères C & G. au bord de la... narcolepsie hystérique ont fomenté un softy-putsch à mi-parcours et porté Olivier au rang de conducteur suppléant de la 2e voiture.
Mille excuses Sylvain, on n'en pouvait plus !
Super journée à refaire ++, coût 70 € à optimiser par 2 mousquetaires de plus,
c'est quand même mieux que Dysneyland !
Gilles
On ne sait toujours pas si c'est Îles Ménéfrier ou Îles Ménéfriers. On a vu une orthographe sur la carte, une autre sur un panneau indicateur. Un jour on saura, et on corrigera tous les comptes-rendus de sortie. Un jour. CM.
