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La Vézère et la Corrèze

1er- 3 mai 2009

Par Christophe Photos D'autres photos et vidéos en téléchargement

Jeudi soir

Superbe sortie en vue pour Philippe et Bertrand, Denis, Gilles, et Christophe. On flippe un peu parce que la Vézère, c'est du lourd, mais on emporte les hot-dogs pour faire les reconnaissances.

Trajet presque sans histoire, sauf que c'est une veille de 1er mai, et qu'on mettra deux heures pour atteindre le péage de l'autoroute. Plus une bonne heure d'arrêt pour le repas (terrible, le buffet à volonté...).

On arrive à 1h du matin chez les beaux-parents de Philippe qui nous accueillent pour le week-end. La maison est immense, chacun a sa chambre individuelle. Royal.

Vendredi 1er mai

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12 kilomètres entre Vigeois et Estivaux. Un site perso de Vézérois passionnés le raconte très bien.

Classe 3, dit le topo. Ça peut être gros, ou pas. On se méfie, et on décide d'attaquer en hot-dog pour se faire une idée. Denis, Gilles et Bertrand dans l'un, Philippe et Christophe dans l'autre. Dès le début, on plonge dans quelques superbes trains de vagues, ça secoue mais ça ressort bien.

Quelques inquiétudes pour la suite : si ça commence aussi fort, qu'est-ce que ça va être plus bas ? En fait, ça ne sera pas pire : tout le trajet est une longue succession de trains de vagues d'un bon mètre, mais bien parallèles (des “grilles”), suivis de zones de calme. On fait (un peu) exprès de foncer là où c'est le plus gros, et l'ensemble du trajet se déroule sans histoire. Un peu secoués quand même dans la vague dite du "Saut du Moine" au rocher de Gratterogne, mais pas de gamelle.

Repas sous un soleil radieux puis, comme on s'est mis en confiance, on attaque en kayak.

Tout le monde parle du "premier seuil" qu'on voit bien depuis la route, sauf un blaireau qui ne comprend pas et qu'on ne nommera pas.

Mise à l'eau, et on réattaque les vagues. Tiens, ça paraît plus gros, quand on est dans un petit kayak, et plus dans un gros hot-dog ? De fait, au bout de 100 mètres, il y a un déversoir d'un petit mètre de dénivelé, qui colle un peu en sortie. Le blaireau l'avait passé en hot-dog sans même se rendre compte qu'il y avait un seuil. Le stress, sans doute. Les autres ont bien rigolé.

Gilles inaugure la première gamelle au bout de deux minutes sur une minivague de travers, ça commence bien. Pourquoi il est venu avec deux bateaux (un gros et un petit) et pourquoi il ne prend que le petit Nitro (le Robson restera dans la grange tout le week-end) ? Ça lui apprendra à avoir accepté un pari stupide parlant d'apéro. Apéro qu'il paiera le lendemain. Réglo, ce mec. J'en connais un autre qui, en revanche...

Trajet sans problèmes, à part les vagues et, je crois, une gamelle de Philippe. La rivière est très large, et le courant a une bonne vitesse. Le tout dégage une sacrée impression de puissance.

À l'endroit dit du “Saut du Moine” (rocher au milieu, vague mahousse à gauche, et arbre en travers à droite), on est obligé de s'arrêter. Il y a un petit passage entre le rocher et la vague, ça doit pouvoir passer. Au pire, c'est calme après la vague, et on risque juste le bain. Philippe et Bertrand s'abstiennent. Denis est partant. Ensuite, on inverse les rôles habituels : pour une fois Gilles se dégonfle et Christophe est partant.

Gilles et Philippe tiennent à mettre en place une sécu, font un bac pour aller sur l'autre rive, et galèrent pour traverser un petit affluent en aval, le Brézou. Petit, peu profond (à mi-cuisse) mais costaud. Ils tentent une tortue à deux au mauvais endroit, et avec les pagaies à la main ! Résultat, deux baigneurs cabossés, emmêlés, et une corde de sécu qui se sauve sous leurs yeux.

Pendant ce temps, Denis, pas réellement convaincu de la difficulté de la chose ni de la nécessité d'une sécu à cet endroit (il a raison sur les deux points) se lance, et passe comme une fleur, en rasant la vague. Ce que voyant, Christophe se lance aussi, rase la vague d'un peu trop près, passe un peu en vrac, se stoppe 20 mètres plus bas que Denis, en moins élégant, mais c'est passé. Philippe et Gilles, occupés à patauger, n'ont rien vu, et passeront 5 minutes à comprendre que les autres sont déjà passés. Grmf. Ah la sécu, quel rôle-ingrat-mais-essentiel-à-la-...-sécurité-de-tous...

Un peu plus tard, au rapide du “gros train”, grosse vague un peu cachée : Denis se plante, surpris par la présence d'un énorme rocher peu visible au ras de l'eau (un couteau et une corde de sécu en moins), Gilles se plante, Bertrand se plante ; Philippe se plante dans des branches en voulant aider Denis qui n'en avait pas vraiment besoin, et fait une grosse peur à tout le monde. Un Christophe averti en vaut deux (ça sert, d'être le dernier de la file), il passe sans casse et s'arrête après.

Denis est occupé à aider Philippe à se dégager, et laisse le bateau de Philippe se sauver, ce n'est pas le plus urgent. Première récupération de bateau (sans leash) pour Christophe, qui est le seul encore à flot. Le bateau est gros, plein d'eau, et notre zozo archi-motivé pour ne pas se casser la figure (surtout-ne-pas-essayer-de-retourner-le-bateau-la-dernière-fois-que-je-l-ai-fait-j-ai-pris-une-gamelle). Il arrivera à récupérer le bateau, mais heureusement qu'il y avait 1 km de plat derrière...

Pendant ce temps Gilles, qui s'était baqué rive gauche, juste avant le rapide, a eu lui tout loisir d'appréhender la difficulté pour repartir : à 100 m à gauche au ras de l'eau, un maxi rocher drossant oblige à négocier un virage à droite. Changer de rive éviterait l'obstacle, mais faire une reprise dans le gros train de vagues rive droite, bonjour ! Et les copains sont déjà passés.

Un plan génial : « passer en biais et shunter les deux écueils ». Mais rien à faire, traverser la moitié de la Vézère sur un playboat avec ce courant, ça prend du temps, alors ...

« Bonjour M. le rocher, désolé je ne voulais pas vous déranger.
- C'est trop tard.
- Ah, c'est trop tard ? Oui d'accord, je vais me baigner, alors  ! »

Un peu de mal à s'occuper du Nitro et de la pagaie en même temps dans le courant, presque envie de le laisser partir et de se concentrer sur la nage en eau vive avec pagaie.

Regroupement, et on repart. Christophe est le seul à ne pas avoir pris de bain et jubile intérieurement. La rivière se chargera de le punir.

Au bout de deux heures, tout le monde commence à fatiguer (il n'y a pas beaucoup de stops), et hop, gamelle sur une petite vague de rien. Il passe son bateau à Denis, et tente de rejoindre la berge. Tiens, c'est plus dur de nager, avec une pagaie dans les mains, et avec des vagues ? C'est une bonne occasion de tester la position de sécurité : sur le dos, pieds en avant, on boit clairement moins la tasse que sur le ventre, tête la première dans les vagues.

Une bonne minute plus tard, il rejoint la rive, pas frais (Denis était quand même derrière en saint-bernard). « Record de la plus longue gaufre », dira Denis. Convaincu que Denis l'a dépassé, il part en aval pour aider à la récupération, alors que Denis est... à 10 mètres en amont, en train de vider le bateau. Quand Denis relève la tête, plus personne...

Méchante angoisse de part et d'autre, mais on finira par se retrouver.

Reste de la descente sans incident notable (on a quand même mis 3 heures en tout). Retour maison, repas, nuit sans rêves pour tout le monde, sauf Philippe qui revivra sa descente un certain nombre de fois. Réveillés par le coucou à 6h du matin.

Samedi 2 mai

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Pour changer, on va essayer la Corrèze. Après tout, on est en Corrèze (19), justement.

On se pointe au départ d'un trajet possible à Saint-Yrieix le Déjalat, au lieu-dit du pont de Franchesse. Des cailloux partout, des dénivelés partout, pas des masses d'eau : pas navigable.

On va un peu plus bas, vers Sarran : là, la Corrèze est une rivière toute gentille, à peine plus qu'un ruisseau. Un pêcheur du coin, interrogé, nous déclare qu'il n'y a pas assez d'eau pour naviguer, et que les auteurs du topo sont un peu barges d'écrire que cette zone est navigable.

On le soupçonne (très fort) d'avoir voulu nous dissuader de troubler son coin à truites, mais on n'insiste pas. Il ne sera pas dit que les kayakistes parisiens n'écoutent pas les autochtones et se comportent en goujons, pardon, en goujats.

On décide finalement de tenter la partie en aval de Sarran, jusqu'à ... Corrèze, la ville, 8 km en aval. Le topo dit «classe III-IV , la Corrèze est sinueuse et présente de nombreux rapides de classe IV (voire classe V quand hautes eaux), dont les plus remarquables sont ceux du Rouffiat à la fin sur 3 km ; rapides qui ont été souvent utilisés pour les compétitions régionales». Niveau moyen, il a beaucoup plu la semaine passé.

Bon, comme on ne connaît pas, on réattaque en hot-dog. Philippe, revenu de faire la navette, se sent un coup de mou après avoir vu le Rouffiat, et prendra des photos à mi-parcours.

Ça commence tout calme, classe II gentille. Peu après le début, déversoir avec rappel et branches immergées qui oblige à débarquer. Juste après le déversoir, il y a des (gros) cailloux partout sur 50 mètres, avec plein de seuils et de zigzags. Christophe se dégonfle (comme son hot-dog) et se demande ce qu'il est venu faire là. Bertrand hésite, tergiverse, se décide, se dé-décide, et finit par renoncer. Brave petit. On attendra les deux autres ensemble.

Gilles et Denis aident au portage du hot-dog, et retournent en amont pour faire leur passage. On les attend dix bonnes minutes, puis on les voit passer la difficulté comme des fleurs. Pas franchement par les endroits qu'ils avaient repérés, mais pas d'importance : le hot-dog, ça passe (presque) partout. Sachez apprécier avec modération, toutefois. Gilles et Denis nous avoueront quand même qu'ils ont finalement choisi d'éviter le gros rocher avec un rappel en biais juste derrière, et que c'est ce portage qui leur a fait perdre un peu de temps aussi.

300m plus loin un maxi seuil en forme de V, du genre à retourner un hot-dog est découvert (coup de bol) lors d'un arrêt providentiel. Après analyse et un moment d'acclimatation, Gilles et Denis remotivés choisissent finalement de passer par la branche du V située sur le gros rocher immergé, avec un rappel en biais juste derrière (encore un, oui, vous suivez bien). Mais négocié dans l'axe, ça doit bien passer. Et ça passe.

Grandes gueules, mais pas fous, nos deux lascars. Moi, j'aime autant.

En tout cas, ce n'était pas faisable en kayak, du moins pas par nous.

Suite de la descente en classe II, avec une nouvelle zone de rapides (le Rouffiat) sur la fin. Ça passe presque tout seul en hot-dog (malgré quelques cravates), mais ça doit être limite-limite en kayak.

Un kayakiste du coin nous explique qu'il fait les 4 km du tronçon suivant : « très difficile voire dangereux avec chutes et cascades infranchissables » d'après le topo, en ne portant que sur 300 mètres. On lui souhaite une tès longue vie.

Tout le monde est fatigué, on a promis de rentrer tôt pour préparer un barbecue, donc pas de deuxième descente, et on rentre.

Barbecue-couscous préparé de main de maître par Philippe (un petit peu trop de bouillon, peut-être ?), et un petit vin local pas mauvais du tout. Sachez apprécier et consommer avec modération.

Dimanche 3 mai

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Retour sur la Haute-Vézère, vers Treignac. Comme on ne connaît toujours pas, le BAC nous a proposé de faire une partie de la descente ensemble. Banco ! Sympa de leur part. On commence à ressentir le besoin d'être mieux encadrés en kayak, tant pis pour notre indépendance. On mettra juste un peu de temps à trouver leur camping. Le GPS a ses limites, et les notions d'“entrée” et de “sortie” de village sont très relatives. L'entrée dans un sens est souvent la sortie dans l'autre sens, comme disaient les Shadocks. Bref, on finit par se retrouver et se mettre d'accord sur les horaires.

On en profite pour aller voir les championnats de France de slalom, qui ont lieu à Treignac, en même temps que les championnats du monde de descente, à moins que ce ne soit l'inverse. En tout cas, ce ne sont pas des mauvais.

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Le parcours de slalom est impressionnant : 200 à 300 m de long, mais ça descend raide, et le courant est rapide. On se sent plus ou moins de taille à le passer en “tout droit” sans casse (quoique la petite chute à mi-parcours, avec le rocher vicieux au milieu, et la porte de slalom encore plus vicieuse qui oblige à raser la porte et le rocher...) ; tout droit, donc, mais manœuvrer là-dedans : jamais !

C'est pourtant ce que font nos slalomeurs, évitant les portes au centimètre, et remontant parfois dans les contres pour passer les portes à l'envers. Impressionnant. Les plus bluffants sont les céistes en double : parfaitement synchrones, il guident leur bateau à tour de rôle, sans fausse note, et sans rien toucher. Le jour où on fera ça en hot-dog...

Après le parcours de slalom, il y a 50 mètres de calme, et juste après, on aperçoit les premiers rapides de classe IV. Pas pour nous. Le BAC y va, on les rejoindra plus bas.

On sent un certain mou dans l'équipe ASK, dont certains membres ne semblent pas très pressés de naviguer. Pendant ce temps, un autre membre de l'équipe - devinez qui - commence à consulter nerveusement sa montre. Il finira par inciter un peu vivement au départ, en empêchant la halte au café proposée par Gilles et Philippe (ou Philippe et Gilles, l'Histoire jugera).

On se retrouve au départ, à la centrale hydro-électrique de Chingeat. Comme on s'est paumés en route (aux limites du GPS), on est passés par l'arrivée, au pont La Peyre, et on y a laissé une voiture. Comme ça la navette est faite.

Le BAC avait annoncé son arrivée à notre point de départ vers 12h30. Sont là à 12h29. Précis, les bougres. Nous, on est prêts depuis 5 minutes et on a à peine commencé à manger. Tant pis, on finira plus tard.

On attaque la descente. Classe II-III. Succession de rapides et de passages plus calmes. C'est moins violent que le vendredi, mais les vagues sont plus traîtres. C'est du niveau de la Truite sur la Cure, en un poil plus costaud, mais avec plus de place pour les stops.

Roland, du BAC, ouvre la marche, et nous guide dans le passages plus durs, ça aide bien. Pratiquement sans donner de coup de pagaie. En canoë. Vexant.

La Vézère est une petite rivière à cet endroit, et le lâcher d'eau est d'importance. Moralité, le lit de la rivière a disparu, et on passe parfois au milieu des arbres. On voudrait éviter le coin (on a lu la veille dans le livre de Gilles l'effet d'une collision avec un arbre), mais on n'y arrive pas toujours, et on doit parfois slalomer. De l'importance d'avoir une bonne sécu...

Le BAC est une machine bien huilée qui tourne vite : quand quelqu'un se gaufre, le gros de la troupe repart pendant que deux ou trois personnes restent avec lui, avant de rejoindre le groupe et de dépasser ceux qui se sont plantés entre-temps.

Christophe sauvera l'honneur d'ASK en signant la seule gamelle ASK : stop cafouilleux fini sur un rocher (jusque là ça va), suivi d'une tentative de départ en passant directement du rocher au lit du courant, sans faire de bac+reprise (là ça ne va plus). Un jour, il finira par comprendre, mais ça promet à mon avis encore de belles gamelles.

Notre reporter a lu dans ses pensées, et a entendu sous l'eau, au lieu du sempiternel « P..., p..., je vais y rester » , un « M..., l'apéro est pour ma pomme, cette fois-ci ». En progrès. Ou grippe-sou. Apéritif qu'on attend toujours.

Denis s'est planté aussi en restant en arrière avec Yann pour jouer dans une vague, mais comme on ne l'a pas vu, ça ne compte pas. Il a voulu esquimauter, mais a préféré ne pas insister quand il a senti les cailloux lui gratter le casque.

Arrivée ; le BAC repart aussitôt pour une deuxième descente. Denis les suit. Les autres sont KO (et déjà déshabillés). Même plus envie de faire le passage classe IV en “vilain” hot-dog. Philippe et Gilles en profitent pour ramener la voiture des beaux-parents (prétexte ?) et récupérer les bagages. Bertrand et Christophe restent pour attacher les bateaux et finir le taboulé.

Retour pas trop long (une heure de travaux à Châteauroux et une heure d'arrêt repas nous permettent d'arriver après les bouchons), une techno-party improvisée par Gilles à l'arrière du Q7 finit d'achever Christophe, rangement, dodo.

Superbe week-end, sans une goutte de pluie, en hébergement 3 étoiles, robinet branché sur l'eau de la source locale. Un paradis pour kayakiste, cette région ! Les sorties de début mai, décidément, il n'y a que ça de vrai.

Christophe (avec Gilles à la finition)

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L'Epte

1er mars 2009

Par Vincent D.

« Rendez-vous à 9 heures, » qu'il a dit Jérôme, « la remorque sera prête, on part à 9h05...» Ah oui, mais ce kayak n'a pas de bouchon, et puis celui-là n'a pas de cale-genoux, et cet autre n'ira pas pour le plat, au fait, les gilets, on a bien le compte ?...

Du coup, logique, on a démarré à 9h 45 ; j'avais plutôt parié sur un 10h, l'ASK progresse...

Ça démarre par un moulin très bucolique, avec Jérôme, Denis, Gilles, Fanny, Emmanuel, Wolf, Rémi D et moi-même. On décide d'emmener le repas et de s'arrêter en route. Wolf donne l'impression de n'avoir jamais approché un kayak de sa vie. On se dit “lui c'est sûr, il ira à l'eau dans le seuil de classe II”. On songe à son repas, mal emballé derrière son dos.

Tout faux ! Wolf n'est jamais tombé et son très frugal repas (une pomme, semble-t-il) n'avait rien à craindre.

Le seul repas qu'a pris l'eau, c'est le mien, à cause d'un déjupage dans le deuxième passage du seuil. Heureusement, Gilles est un vrai supermarché.

Gilles, c'est le seul à être allé à l'eau. Mais comment il a fait ??? Réponse, il a voulu faire comme Denis, un départ à l'américaine nickel depuis un rebord un peu haut. On a tout filmé ! Quant aux rigolards dégonflés qu'ont trouvé n'importe quel prétexte pour pas le faire, il leur a bien fallu applaudir quand Gilles a réussi son deuxième départ, sans le style mais avec le panache.

A part ça, on a bien joué dans les vagues des deux ou trois seuils (bacs et reprises) et on a fait juste assez de clowneries dans les passages plats pour ne pas s'ennuyer. Bref, l'Epte, ça n'a rien d'inepte (faciiiiile...)

Vincend

P.-S. Les excès de vitesse en Berlingo (mais si c'est possible !) et autres infractions sont à la charge du conducteur.

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La boucle de la Marne

25 janvier 2009

Par Vincent D. Photos

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Ce qui fait la grande originalité de la rando "Boucle de la Marne", c'est que la boucle se referme, avec un tunnel en guise de fermoir.

Récit :

Départ en ville, trajet en ville (pas trop long), arrivée en ville, la banlieue partout... Si c'est comme la Seine au pont de Sèvres, où est l'intérêt ? Eh ben justement, c'est pas comme la Seine : pas de gros bateau, pas de route, presque pas de béton, guinguettes et belles baraques, déjà c'est reposant (pour le regard s'entend).

Pour la promenade à la papa, les papas ont emmené leurs filles, Elisa Cot. et Fanny Dar. (non, c'est l'inverse). On y va donc, avec des kayaks mer qui se baladent, des kayaks rivière qui jouent les crocodiles enrhumés, un canoë où j'emmène les filles à papa et un drôle de véhicule, croisement d'un hot-dog à deux places et d'un pédalo : c'est le canoë gonflable perso de Claude qui avance en pédalant, si si. Il paraît que ça passe partout en mer.

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Il n'a même pas plu, même pas quand on a pique-niqué au club de Créteil. Bien, l'accueil, on a droit aux tables et aux chaises pour becqueter, la classe.

L'après-midi, c'est nettement plus varié, avec changements dans les équipes. Gilles, Jérôme et Fanny dans le canoë fibre qu'avance plutôt bien, Claude et Jeanne dans le gonflo-pédalo, Sophie, Antoine, Yago dans les K mer, Nicolas et Christophe dans les péniches, Papa et fifille (Darnet) dans le K mer rouge biplace. Il avance bien, le K mer rouge, idéal pour emmener un enfant.

D'abord un petit bras de rivière bucolique où on attend des plombes qu'un feu mystérieux passe au vert, c'est ça la ville. Ensuite une écluse, on attend encore que les lourdes portes se décident à se bouger, puis une autre écluse, plus haute que la précédente. On attend encore, mais c'est marrant quand-même.

Enfin nous arrivons au fameux tunnel.

Une bonne centaine de bateaux qui se ruent dans la gueule du monstre, forcément, ça fait des vagues. Pas de quoi se retourner mais assez pour se réveiller. Du coup tout le monde se tire la bourre, ça pagaye comme des fous dans le boyau, pas de quartier. Une sorte de canoë autobus propulsé par des galériens envoie le nôtre racler la paroi. Papa et fifille en profitent pour prendre la tête et s'offrent le tour de l'île dans la foulée.

Portage pour passer le barrage, on se console en matant trois ragondins, puis quelques furieux qui font des galipettes dans la grosse vague avec des bateaux grands comme des chapeaux mexicains.

Arrivée sans histoire, et, comme d'habitude, autant de personnes qui sanglent les kayaks que d'avis sur la question. La fin de l'histoire, c'est Christophe qui la raconte...

Déchargement au parc nautique sans problème, puis nous nous présentons devant les plots avec nos deux voitures, pour rentrer chez nous. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est le seul point de passage pour repartir du parc nautique.

Aïe, plus de gardien ! Ce plaisantin s'est barré, alors qu'il avait bien vu qu'on était en train de décharger et qu'on allait repartir...

On l'appelle au téléphone. Manque de bol, le numéro a changé, mais nous ne le savons pas encore.

Vincent, au téléphone, convaincu d'avoir affaire au "vrai" gardien :

« Vous pouvez nous baisser les plots, s'il vous plaît ?
- Qui êtes-vous ?
- ASK, on est sur le ponton.
- Je ne suis pas habilité à vous 'épond'e.
- Hein ? mais vous venez de nous baisser les plots il y a un quart d'heure.
- Je ne suis pas habilité à vous ouv'i'.
- Mais puisque vous venez de nous laisser entrer ?
- Je ne suis pas habilité à vous 'épond'e.
- C'est bien vous qu'on a vu tout à l'heure ?
- Je ne suis pas habilité à vous ouv'i'.
- ...
- Je ne suis pas habilité à vous 'épond'e.
- ...
- Je ne suis pas habilité à vous ouv'i'. »

Du coup on s'est mis à klaxonner comme des brutes, et c'est Eric qui nous a ouvert. Il nous a dit que le téléphone avait changé, mais il est parti tellement vite qu'on n'a pas eu le temps de lui demander le nouveau...

Vincent D.

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