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Cure 14-15 mai 2011

Vincent D, Denis, Frédéric, Jean-Marc, Benoit, Isabelle, Yann, Cécile, Gilles, Vincent B, Elisa, Annabelle, Lucile

Samedi 14 mai, 7h du matin

- Yann, tu es vraiment sûr qu'on ne fait pas un gros détour pour ta station-service ?
- le problème avec toi, Vincent, c'est que tu ne me fais pas confiance.
- Ah bon, alors pourquoi il y a marqué "Lille" sur les panneaux ?
Un peu avant Lille, effectivement, on trouve la station-service promise par Yann. Tout ça nous fait un bon quart d'heure de perdu sur un timing pourtant bien engagé, avec un départ pile dans les temps.
Et si j'avais été un peu moins préoccupé par la montre et un peu plus par les attaches des bateaux, nous n'aurions pas perdu un autre quart d'heure à retendre les sangles, on ne dira pas où... Qu'à cela ne tienne, le Master en a dans le ventre et on partira à l'heure prévue sur nos chaloupes, après avoir retrouvé Denis à Quarré les Tombes. C'est sa voiture qui permettra de faire la navette.
Mais avant de prendre le départ, une question taraude l'équipe : qu'y a-t-il comme garniture dans le cochon en pâte d'amande acheté par Yann à la boulangerie ?

Fin de matinée, départ du Montal

Pour commencer, et après consultation des deux moniteurs - oui, deux, avec Cécile qui s'est jointe à nous - nous décidons de jouer la prudence : Yann devant, Cécile qui ne connait pas la rivière à l'arrière, Denis et moi au milieu du peloton, l'encadrement des néophytes sur le plus abordable des tronçons de la Cure est en béton. Si quelqu'un s'avise de prendre l'eau, nous sommes dix à nous jeter sur lui (j'exagère un peu).
Et bien non, raté ! Pas un bain, même pas la moindre séquence émotion à relater. Le saut du Moulin, franchi sans histoire, la duchesse, même pas peur, les rochers sournois des rapides vers les Iles Ménéfriers, impuissants à nous déstabiliser. Et pourtant ils étaient 3 à découvrir la rivière pour la première fois : Isabelle, Frédéric et Benoit. Normalement, ils auraient dû baquer au moins une fois, comme nous tous à nos débuts. C'est pas juste.

Gite de Plainefas

Pourquoi parler d'un gîte situé tout de même à 20 km de notre terrain de jeu ? Parce qu'il présente quelques particularités intéressantes. D'abord il est confortable et ça, ça fait plaisir au R1 qui garde encore un souvenir humide des nuits sous tente dans les Pyrénées (et comme c'est R1 qui décide...).
Ensuite, et c'est la bonne surprise annoncée par Yann, il n'y pleut pas. Il parait que c'est tout le temps comme ça. La raison, c'est une sorte de microclimat au-dessus du lac de Chaumeçon empêchant les nuages d'approcher. J'ose une explication : en fin de journée, l'air se refroidit partout, mais un peu moins au-dessus du lac dont le volume d'eau a emmagasiné la chaleur de la journée. La masse d'air plus chaud remonte et repousse les nuages sur les côtés. C'est bien noté ? Interro la prochaine fois et celui qui ne sait pas répondre est candidat pour le prochain compte-rendu
Quoiqu'il en soit, les abords du lac au soleil couchant comme lieu de pique-nique, c'est autre chose que les abords pluvieux du Montal.

Dimanche matin - Haute Cure

Avant l'arrivée du reste de l'équipe, il a été décidé que les plus chevronnés d'entre nous feraient la Haute Cure. A priori, il s'agissait de Yann, Denis, Cécile et moi-même. Oui mais depuis hier, certains ont apporté les preuves de leur aptitude à ne pas se laisser impressionner par les flots. Voilà pourquoi Rémi, Frédéric et Benoit ont choisi de nous rejoindre.
La Haute Cure, au fond, ce n'est pas d'un niveau si relevé pour celui qui maitrise la descente vers les Ménéfriers. Il y bien quelques sauts impressionnants, mais ils sont francs et toujours suivis d'une aire de réception plutôt confortable. Quant aux rapides, ils sont moins encombrés que dans la Truite, donc plus faciles à négocier.
Certes, mais le frimeur qui vous raconte tout ça est tout de même le seul à s'être vautré au deuxième seuil. Et comme il s'est trouvé à l'envers dans 20cm d'eau, il s'est senti un peu bête au moment de placer un esquimautage académique . Pourquoi ne nous apprend-on pas à esquimauter dans le bain de pied de la piscine ?
Un peu bête ou carrément stupide ? Pour avoir oublié de vérifier le lien d'attache de son appareil photo étanche, notre R1-esquimauteur-du-dimanche-mais-pas-celui-là a abandonné le sien au fond de la rivière. Il y est toujours, avec de magnifiques photos de la sortie à Etretat, à disposition de qui veut bien aller le chercher.
Après ce lamentable épisode, il restait à l'équipe à affronter la véritable épreuve de ce parcours : le saut des 7 Taureaux suivi de celui du Gouloux. Face à l'enjeu, Benoit perd un peu sa contenance, ç'est tout de même sa première sortie en eau vive ! Il déclare forfait dans un premier temps. Puis tout le monde passe, Yann, Denis, Papa, fiston Rémi juste après, Frédéric, Cécile. Comme c'est le baptême pour nombre d'entre nous, ça congratule à tout va. Du coup, Benoit se lance aussi. D'accord, il baigne, mais il est passé.

Dimanche midi - Plat de la Cure et Truite

Eh bien, non, je ne vous raconterai rien, ou si peu. Pourquoi ? Parce que je me suis occupé de la navette avec Vincenb pour gagner du temps. Donc je n'y étais pas. Tout ce que je sais, c'est que l'équipe à laquelle se sont rajoutés Gilles, Elisa, Annabelle et Lucile ont descendu sans histoire jusqu'au départ de la Truite. Les 3 demoiselles débarquent faute de se sentir au niveau, tandis que les héros de la veille attaquent les rapides de la Truite. Il parait que certains se sont baignés, pas forcément ceux qu'on attendait mais surtout il y a eu du plaisir de pris et ça c'est l'essentiel.

Dimanche 15h - descente vers Vieux Dun et Ménéfrier

Après la collation de midi - c'est-à-dire 14 h - tout le monde repart vers le Vieux Dun. Encore un trajet (presque) sans histoire. Le problème, c'est que le temps passe malgré la navette offerte par Isabelle, rassasiée d'eau vive.
Au Vieux Dun, ça discute. Il ne reste que 3/4 d'heure avant la coupure du robinet, Yann décroche et on ne peut pas se permettre de rester en rade avec des débutants. Denis, Gilles, Frédéric, Benoit, Vincend, Rémi, Jean-Marc et Cécile, à peu près dans cet ordre dévalent les rapides jusqu'aux Iles Ménéfrier où tout le monde se retrouve.

19 heures, le retour

Mais qu'y a-t-il comme garniture dans le cochon en pâte d'amande de Yann ? Trop tard, la boulangerie est fermée, on ne le saura qu'à la prochaine sortie...

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